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Le Slow tourisme, une tendance en vogue

par Irouicome

Le Slow Tourisme, c’est quoi ?

Le « Slow Tourisme », aussi appelé « Slow Travel » ou « Tourisme lent », est apparu dans les années 2000, mais quèsaco ?

Nouveau concept de voyage venu directement du «slow mouvement» qui préconise un changement culturel pour réduire le rythme effréné de la vie actuelle, il s’inspire du « slow food ». Ce mouvement, apparu en Italie en 1989 invite à prendre le temps de découvrir et de savourer des produits locaux et de qualité en réaction aux fast-foods et à la malbouffe. Le « Slow Tourisme » propose dans son domaine une alternative au tourisme de masse qui nous pousse à voyager toujours plus vite.

Le saviez-vous

Le saviez-vous ?

Selon une étude IPSOS, 53 % des personnes interrogées souhaiteraient lever le pied lorsqu’elles visitent un pays, une ville, une région.

Ca tombe bien, le Slow Tourisme est là !

Pourquoi opter pour le « Slow Tourisme » ?

Notre quotidien est devenu une véritable course contre la montre, en permanence il faut aller plus vite, faire plus de choses.  Face à cette boulimie de consommation, la tendance « slow » nous arrive donc comme une vraie bouffée d’oxygène. Elle nous propose d’apprécier ce que nous faisons, mangeons, ou de revoir la manière dont nous voyageons, de manière moins rapide et consumériste.

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Le principe du « Slow Tourisme »

Le « Slow Tourisme » est donc une philosophie du voyage, un état d’esprit. Il invite le voyageur à prendre le temps de la découverte et vivre le moment présent. Il privilégie l’aspect qualitatif du voyage au détriment de la quantité de sites visités et activités consommées. Il s’adresse à tout le monde (ce n’est pas une question de génération), et il fait du bien !

Opter pour le « Slow Tourisme » ne signifie pas être partisan du moindre effort ou ne rien faire durant ses vacances. Il s’agit de ralentir le rythme afin de profiter pleinement des lieux, s’offrir l’opportunité de rencontrer de nouvelles personnes, d’échanger et de partager des moments privilégiés.

L’idée est simple : Troquer la course du quotidien contre une pause enrichissante. Arrêter la course aux monuments ou aux musées sous prétexte qu’il ne faut rien rater.

Pratiquer le « Slow Tourisme », c’est savoir prendre le temps de découvrir une destination et de s’imprégner des lieux qu’on visite.

C’est prendre le temps d’aller à la rencontre de l’autre, de créer du lien et d’échanger avec les populations locales pour découvrir leurs coutumes et se retrouver soi-même.

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Choisir le « Slow Tourisme », c’est privilégier le moment présent et non le nombre de photos qu’on pourra partager sur les réseaux sociaux en rentrant (voir en même temps qu’on visite).

C’est être attentif à ce qui nous entoure et être respectueux de l’environnement, en privilégiant notamment des moyens de locomotion doux (qui permettent de mieux apprécier les paysages qu’on traverse) et moins polluants (on évite l’avion dans un souci de préservation).

Le touriste qui pratique le « Slow Tourisme » est un touriste plus responsable, souvent avec un esprit locavore* : il se loge local, consomme local et mange local. On s’imprègne de la culture locale.

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Comment faire du « Slow-Tourisme »  ou voyager plus responsable ?

Ce tourisme alternatif peut prendre des formes très diverses. En effet, il n’existe pas (encore) de label « slow tourisme » et le voyage et la découverte sont propres à chacun.

Si au départ, le « Tourisme Lent » était plutôt synonyme de séjours à l’autre bout du monde chez l’habitant (via le Coachsurfing* ou le Woofing*), la prise de conscience autour de notre empreinte écologique a fait émerger de nouvelles tendances.

L’envie de réduire son empreinte carbone en privilégiant des moyens de transport doux tels que le vélo, le cheval, le train, ou encore le bateau a rejoint celle de mieux connaitre ses alentours, avec entre autre, le développement du phénomène de staycation*. On privilégie la protection de l’environnement tout en profitant d’un patrimoine culturel local.

Chacun peut donc pratiquer le slow tourisme à son échelle : en voyageant moins loin et en découvrant les villages alentours ; en empruntant des moyens de transports doux ; en logeant chez l’habitant et en consommant local. Il n’y a pas vraiment de règle, il s’agit d’un tourisme équitable et respectueux. Le tout est de prendre le temps de la découverte et de la rencontre, s’imprégner de la culture et des lieux qui nous entourent et respecter et préserver ce nouvel environnement qui nous accueille, que ce soit à l’autre bout du monde ou dans le département voisin.

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Conseils pour faire du « slow tourisme »

  • S’établir dans un lieu pour quelques jours, le temps de vraiment s’imprégner de l’endroit, de son ambiance et de pouvoir y vivre au rythme local. Ne pas hésiter à aller manger dans le petit ‘boui boui’ en bas de la rue ou à flâner sur le marché du coin. Ne faites pas que visiter, vivez l’expérience !
  • Ne  pas se laisser enfermer par programme surchargé, établi pour ne surtout rien manquer et qui ne laisse aucune place à l’improvisation. Le voyage est souvent jalonné de jolies surprises et de rencontres inattendues, il serait dommage de passer à côté.
  • Séjourner local ! N’hésitez pas à privilégier la location d’un appartement ou d’une chambre chez l’habitant, pour faciliter l’échange et l’intégration dans la nouvelle destination. Ce type de logement permet bien souvent d’obtenir des conseils et recommandations de locaux, voire même de rencontrer d’autres personnes si vous optez pour un logement partagé, ou de participer à des évènements dont vous n’aviez même pas entendu parler avant votre arrivée. Cette solution a en plus l’avantage d’être économique, puisqu’elle vous permet généralement de cuisiner (si possible local !) sur place.
  • Eviter les bains de foule et les circuits touristiques trop fréquentés. Privilégier les sorties hors des sentiers battus pour un tourisme plus authentique.
  • Privilégier les transports doux, tels que la marche à pied, la bicyclette, le cheval, le pousse-pousse, le tuk-tuk, l’âne ou le chameau. Rien de tel pour vivre une expérience unique et préserver l’environnement. Ils vous permettront  d’apprécier les paysages et de faire une halte pour discuter avec les gens que vous rencontrerez sur votre chemin.

Les transports collectifs (covoiturage, bus, car, bateaux, etc.) sont également souvent utilisés dans le slow tourisme, et ont l’avantage d’être économiques. Enfin, louer une voiture ou un scooter (à un particulier ou un professionnel) peut s’avérer être une bonne option pour se déplacer en toute liberté. Avoir son propre moyen permet en effet plus de flexibilité ; vous pourrez ainsi modifier votre itinéraire en fonction de vos envies et de vos rencontres.

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